Arbre de Noël "made in Brivadois"

Ce samedi 12 décembre les jeunes parents de la Mission Locale et leurs enfants étaient invités à partager, avec l'équipe de la Mission Locale, une après-midi festive autour du sapin de Noël.

Cette année, "A la recherche du goût perdu" s'est invité à la fête et a concocté un programme "made in Brivadois".

Au menu, échauffement des zygomatiques avec une clownesse brivadoise prénomée Candice (suivie par la mission locale et qui recherche le clown qui est en elle) qui a amusé petits et grands. Après les zygomatiques, nous avons pris soin des petites et grandes oreilles avec les Zozos d' la zic. 4 jeunes dans le vents... originaires de Blesle et avec qui nous avions monté une action J 43 en 2006. Claris,17 ans, à l'accordéon chromatique, Renaud, 17 ans, à la guitare et au chant, Julian, 14 ans, au cajon (percussion originaire du Pérou) et Yoann, 16 ans, à l'accordéon diatonique, nous ont régalé de leur musique "néo-traditionnelle".

Si les oreilles se régalaient, les papilles n'étaient pas en reste et loin de là!!

"A la recherche du goût perdu" a ramené de ses visites plein de bons produits, et a concocté un goûter-buffet "localo-bio", jugez un peu :

+ Pain d'épices (nature, orange et noisettes), miel(accacia, sapin, bourdaine, chataignier, montagne) et nougat (nature, orange), le tout biologique, d'Elisabeth, Samuel et Jean du GAEC noir d'abeilles (visite du 4 novembre)

+ Pain biologique de Julie et Cyril Morel de Siaugues Sainte Marie, paysans boulangers, peut-être une visite à venir...

+ Jus de pommes et sirops bio de Patrick Hugon, producteur que nous avions contacté.

+ Confitures et coulis du Mas de L'amandine à villeneuve d'Allier.

+ Flans bio de Joël Clavel de Siaugues-Ste-Marie, contacté aussi pendant l'action.

+ Quelques mandarines, pour le coup pas de Brioude, venaient compléter le buffet.


Tous ces produits ont été magnifiquement mis en valeur grâce à la vaisselle écologique d'une société implantée aussi dans le Brivadois (Innova-Terre) . Les plateaux, assiettes et couverts étaient donc aussi "made in Brivadois". ( seul les gobelets dénotaient un peu...on fera mieux la prochaine fois)


Enfin, un carton plein de cadeaux, attendait les enfants. De beaux livres, des contes, des manuels d'apprentis jardiniers...

Bonus : pour les Zozos d'la zic tapez 1 ou ici :)

Article paru dans La Montagne lundi 14 décembre (cliquez dessus pour agrandir)



Cours de cuisine au Margaridou

Mercredi 2 décembre direction Le Margaridou, chambre et table d'hôtes située à Blesle. Au programme de la journée : cours de cuisine avec Catherine et Jacques DUCATILLON les propriétaires.

Pour cette journée, Hélène, Anna, Emannuelle, Zaïnabou, Grazyna ont été invitées à passer une journée dans les cuisines du Margaridou. A notre arrivée, Catherine et Jacques avait tout prévu : menus, charlottes et tabliers. Avant d'entrer dans le vif de l'action, ils nous ont expliqué leur parcours. Comme plusieurs des producteurs que nous avons rencontrés, Catherine et Jacques sont arrivés en Haute-Loire pour changer de vie. Ancien commercial dans la grande distribution et technicien de laboratoire, ils ont décidé de laisser leur Nord natal pour un petit coin isolé de Haute-Loire. Cela fait maintenant 2 ans et demi, qu'ils ont repris Le Margaridou.

Ensuite nous avons découvert le menu que nous allions élaborer.

En entrée : un pounti façon Jacques et Catherine. Le pounti est un plat tradionnel auvergnat à base de feuilles de blettes, de pruneaux et de viande.
Plat principal : pavet de limousine avec sa truffade, ses lentilles blondes de St-Flour et ses 2 sauces.
Dessert : Clafouti aux pommes

Enfin nous nous sommes équipés de nos belles charlottes et de nos tabliers pour entrer en cuisine. Après un lavage de main minutieu, nous avons attaqué le pounti.

L'exercice s'est révélé assez périlleux du fait des différentes allergies et régimes alimentaires de chacun. Mais nous avons malgré tout réussit à adapter la recette : pounti sans sel, pounti sans viande!!

Idem pour le plat principal et dessert mais au final nous avons démontrer qu'il était possible, (avec un peu d'ingéniosité!!), d'aranger les recettes pour chacun.

A travers ce menu, Jacques, nous a demontré que l'on pouvait faire de belles assiettes avec des produits simples (oeufs, crème, pommes de terres...) et de saison (blettes, pommes...).

Après nos efforts, le réconfort, nous sommes alors passés à table pour déguster nos plats. Avant cela Jacques et Catherine nous ont improvisé des amuses bouches avec une tartinade d'escargots sur du pain (maison) grillé.

Nous tenons à remercier Catherine et Jacques pour leur accueil et leur présence. Merci de nous avoir ouvert votre cuisine et de nous avoir fait partager votre parcours.

Nos recettes sous le bras, nous sommes repartis (un peu moins légers!!) direction Brioude.
Pour rendre visite à Catherine et Jacques : http://www.alagnon.com/
Ci-dessous, article paru dans La Montagne (cliquez dessus pour agrandir)







Visite 5 : Chrsitian Baissat, la ferme des Coqs'licot - Beaumont

Mercredi 25 novembre, direction Beaumont et la ferme des Coqs'licot pour y rencontrer Christian Baissat.
Christian produit volailles, lapins, œufs, lentilles, farine, huile de colza, huile de tournesol.
Le compte rendu en images :





Forum Citoyen des Jeunes









Jeudi 18 novembre nous avons participé à la 1ère édition du forum Citoyen des Jeunes, organisé par la Ville de Brioude, à la Halle au Grain.
16 autres associations avaient répondu à cette invitation et étaient réparties en 2 pôles. Un premier pôle Engagement Citoyen regroupait 6 associations et un autre pôle Santé et Prévention, dont nous faisions partie, regroupait 7 associations.

Ce forum a été pour nous l'occasion de présenter, aux collégiens et lycéens brivadois, l'action que nous menons depuis ces dernières semaines avec notamment les photos de nos visites de producteurs. Mais pour ce forum nous avons choisi d'aborder le terme de l'alimentation à travers un parcours du goût ou plus précisement un parcours sensoriel.
Et oui, car manger ce n'est pas simplement une histoire de goût. Manger, c'est aussi une histoire d'odeurs, de bruits, de toucher, de vision, brefs nos 5 sens sont mis à contribution.

Au programme de ce parcours, une dégustation à la découverte des 5 saveurs de base, à savoir : le sucré, le salé, l'acide, l'amer et...l'umami (pour les curieux cliquez ici). Cet atelier nous a valu de belles grimaces!!!

Après avoir titillé les papilles de nos visiteurs, nous avons testé leur vue à travers un bocal tantôt trouble, tantôt voilé, tantôt limpide. Ensuite nous avons évalué leurs capacités olfactives : 6 bocaux opaques dont il fallait reconnaitre le contenu à l'odeur... Quelques hésitations sur l'oignon souvent confondu avec l'ail (et même parfois méconnnu), mais en règle générale l'atelier était une réussite.
Ensuite, nous avons testé leur toucher grâce à 3 boites noires dans lesquelles il fallait plonger la main pour en découvrir le contenu. Nos aventuriers d'un jour devaient reconnaitre une pomme, une carotte et un kiwi. Le kiwi a plusieurs fois était pris pour une pomme de terre et la carotte pour une courgette!
Enfin, nous avons sollicité leur ouïe grâce à 6 bandes sonnores enregistrées dans une cuisine. Une poëlle qui frit, de l'eau qui coule, un couteau qui emmince... Cet atelier s'est révélé être le plus sujet aux erreurs. Le bruit de la halle au grain aurait-il géné nos aventuriers ou la cuisine est-elle un espace qui leur est peu familié...?? ;)

Histoire de mettre en pratique ces 5 ateliers, le parcours se terminait par une dégustation de différentes variétés de pommes : croquante, juteuse, acide, amère, peau lisse, rugueuse... Nos aventuriers se sont donc transformés en de gourmands analystes sensoriels hors pair!

Ce parcours sensoriel nous a permis d'aborder de façon ludique le thème de l'alimentation, nous espérons que cette animation aura été apréciée.



**Merci à l'association Slow Food de nous avoir fourni les supports écrits necessaires à la réalisation de ce parcours **


Ci-dessous, les articles de presse :

Journal La Montagne du 19 novembre


Journal la Ruche du 26 novembre

Visite 4 : Elisabeth DELHERMET, Samuel LEPELTIER & Jean Marchand - Le Mazel

Aujourd'hui mercredi 4 novembre, direction Le Mazel, lieu-dit situé sur la commune de Saint Didier sur Doulon. Nous avions (Hélène, Grazyna, Eva et Didier) rendez-vous au GAEC Noir d'Abeille pour une matinée à la découverte de l'apiculture. A notre arrivée nous avons été accueillis par Samuel, associé à Elisabeth et Jean depuis 2005. Il y a maintenant 20 ans que Jean a commencé cette activité, il a été rejoint en 1998 par Elisabeth, Samuel lui est arrivé en 2005 en tant que salarié et 18 mois plus tard en tant qu'associé du GAEC.

Samuel a commencé par nous parler des races d'abeilles (il en existe une soixantaine au niveau mondial). Eux ont décidé d'élever une "abeille locale" : l'Apis Melifica appelée aussi "Abeille noire". Cette abeille est actuellement menacée à cause de l'hostilité croissante de leur environnement...

Ils disposent au total de 650 ruches, dont une partie qu'ils ont fabriqué eux-mêmes dans leur petit atelier de menuiserie. C'est un gain financier qui n'est pas négligeable mais c'est surtout une manière de maitriser totalement leur processus de production. En effet, certaines ruches du commerce peuvent être fabriquées tout d'abord à l'étranger (Elisabeth, Samuel et Jean utilisent eux leur propre bois), mais surtout avec des colles pas très naturelles. Etant certifiés en agriculture biologique, leurs ruches se doivent aussi d'être totalement inoffensives et saines.

Ensuite nous avons découvert la vie d'une ruche et ce n'est pas simple!!
Après nous avoir expliqué les différents éléments que composent une ruche (les cadres, les hausses...), il nous a expliqué comment s'organisait la vie des abeilles à l'intérieur et comment, au final, ils arrivaient à récolter du miel. Et pas seulement du miel d'ailleurs, en effet une ruche permet de récolter du miela (plus simplement du "caca de pucerons" dixit Samuel!), de la cire et de la propolis (résine végétale utilisée par les abeilles comme mortier et anti-infectieux pour assainir la ruche, elle est reconnue pour ses vertus adoucissantes chez l'homme en cas de maux de gorge).

La vie d'une ruche est sujette à de nombreux facteurs et un rien peut la perturber.
A l'intérieur de la ruche, on trouve des abeilles mâles, des ouvrières et UNE reine. La reine joue un rôle primordial dans la ruche puisque c'est elle qui assure la reproduction.

Samuel nous expliquait qu'ils élèvent également des abeilles destinées à être reines. Leur élevage est assez complexe et demande un peu d'ingéniosité (les bigoudis de grand-mère deviennent alors une cage imparable!!).

Nous nous sommes rendus ensuite dans la mielerie, c'est à dire le local où est travaillé le miel. Et oui car le miel ne coule pas de la ruche dans le pot!! Une fois que les abeilles ont produit assez de miel, les cadres qui se trouvent en haut des ruches sont ramassés. Ils enlèvent tout d'abord une première couche de cire déposée par les abeilles pour boucher les opercules pleins de miel. Une fois cette couche retirée, les cadres sont placés dans une centrifugeuse qui permet d'extraire le miel. Ce miel est ensuite placé dans une cuve pour 5 jours à 20°C, un maturateur, lequel va permettre de se débarrasser des impuretés. Enfin le miel peut être mis en pot ou transformé en pain d'épice, nougat...

Nous avons pu déguster et découvrir les différents miels : sapin, bourdaine, montagne, châtaignier..., le miela, le pain d'épice et le nougat.

Nous avons une nouvelle fois passé un matinée riche en découvertes. Merci à Samuel de nous avoir consacré un peu de son temps et de nous avoir fait partager sa passion du miel.

Visite 3 : Hervé et Anne RICHARD - Lagarde de Léotoing


Le 21 octobre direction Lagarde sur la commune de Léotoing, pour rencontrer Anne, Hervé et leurs chèvres.

Leur exploitation se situe à Lagarde, sur la commune LEOTOING .Elle comporte 70 chèvres, 3 boucs qui ont chacun leur nom. Ils sont certifiés agriculture biologique et sont également engagés dans une démarche de sauvegarde d’une race ancienne : la massif centrale. Cette race a été abandonnée au fils des années du fait de sa faible productivité laitière. Cette race s’adapte pourtant parfaitement au climat de la région, elle valorise très bien les parcours et son lait est très doux. Le troupeau est composé également d’alpines chamoisées de couleur marron clair et de Saanènes de couleur blanche.

Hervé et Anne se sont installés il y a environs 2 ans sur ces terres et sont partis de zéro. Ils ont construit eux-mêmes leur bâtiment, qui d’ailleurs n’est pas achevé. En effet le chantier entrepris est de grande ampleur et ils doivent faire face à de nombreux imprévus!!!
Ils travaillent au maximum dans une démarche écologique (récupération et revalorisation des eaux usées, du petit lait…).

Leur activité principale à ce jour est la production de fromages de chèvres. Cette production s’étale d’avril à fin octobre (période de lactation des chèvres) après la période de mise-bas (mars).
La traite s’effectue 2 fois par jour (le matin et le soir).

Les chèvres sont traites grâce à une machine. C'est évidement un gain de temps mais c'est aussi plus hygiénique (les chèvres n’ont plus le loisir d’uriner dans le saut!).
Pendant le temps de la traite, les chèvres sont nourries (céréales, compléments alimentaires naturels, huile de foie de morue…).Une fois le lait récupéré, il est filtré grâce à un fouloir à lait ce qui permet d’éliminer les possibles impuretés, mais aussi de contrôler qu’aucune chèvre ne soit malade.
Après cette opération le lait est transféré dans le SAS, où il est ensemencé (bactéries lactiques, présure végétale) et refroidi (à la sortie de la mamelle le lait est à 27°C, température idéale pour la propagation de bactéries). Une fois caillé, le lait est moulé à la louche dans des faisselles et repose une journée le temps de s’égoutter. Le petit lait est récupéré pour le compost ou les bêtes. Le deuxième jours les fromages sont démoulés, retourné et salés selon les recettes, en effet ils produisent des chèvres frais, du bleu (fromage de chèvres ensemencé avec du penicillium), des tomes. Ensuite, les fromages partent en cave d’affinage (85% d’humidité, une température d’environ 14°C), plus ou moins longtemps selon les fromages préparés. Enfin, ils sont transférés en chambre froide (frigo à 8°C) pour les conserver avant leur mise en vente.

Au niveau de la vente, Anne et Hervé sont présents sur les marché de Blesle et de Sainte-Florine (le jeudi à partir de 18h). Ils fournissent également l’AMAP de Brioude. Une fois leurs travaux finis, un magasin est également prévu dans leur bâtiment pour vendre directement sur leur exploitation.

Après nous avoir expliqué toutes les étapes de la fabrication des fromages, nous sommes partis sortir les chèvres avec Hervé. Du sommet de la colline, il nous a fait partagé un de ses grands plaisirs quotidiens, à savoir une vue exceptionnelle sur la vallée de l’Allagnon, le Puy-de Dôme, le brivadois.

A notre retour nous avons partagé un copieux casse-croûte et nous avons pu goûter à ces fameux fromages à différents stades d'affinage.

Dans l’avenir, Anne et Hervé, à qui le travail ne fait pas peur, ont encore beaucoup de projets. En plus de finir leurs travaux (magasin, abris des boucs..), ils envisagent de transformer des chevreaux (pâtés, terrines…), d’exploiter les pommiers, les noyers, les fruits rouges, les champignons… qu’ils possèdent sur leurs terres (confitures, gelée, bocaux…) et de développer une activité de location de yourtes.

Cette journée à Autrac fut riche en échanges et très instructive. Hervé et Anne ont réussit à nous communiquer leur passion. Nous les remercions d’avoir pris le temps de nous recevoir et de nous avoir fait découvrir leur quotidien. Afin de donner une suite à cette visite et de découvrir l’activité à la pleine saison, Hervé nous a proposé de revenir en Mars pour la période de mise-bas et pour les amateurs de mettre la main à la pâte. A suivre...

Pratique le calendrier des légumes

Manger bon c'est avant tout manger de saison!
Pratique le calendrier des légumes (cliquez sur l'image pour l'agandir)


Visite 2 : Valérie Merle et Christophe Laurent - Jax

Mercredi 7 octobre : rencontre de Valérie et Christophe, éleveurs de volailles à Jax.


Mercredi 7 octobre, direction Jax un petit village perché au dessus de Chavaniac-Lafayette, pour y rencontrer Valérie et Christian, de jeunes éléveurs de volailles qui se sont installés il y a quelques mois.

Depuis le début de l'année 2009, ils élèvent en plein air des poulets et des pintades, ainsi que des poules pondeuses.

Ils ont clôturé 6 parcelles pour les volailles (on appelle cela un parcours). Sur chaque parcelle Valérie et Christian ont installé d'anciens abris à cochons qui servent de refuges aux volailles. Dans les parcelles on compte environs 4 poulets au mettre carré. Les poulets sont élevés ainsi durant 4 à 5 mois ce qui leur laisse le temps d'atteindre le poids de 2 kg. Au bout de 4 mois, le parcours est obligatoirement laissé 2 mois désert pour ce qu'on appelle le vide sanitaire. Ensuite les poulets sont abatus et plumés puis vendus, soit en direct à la ferme, soit sur le marché hebdomadaire de Langeac ou encore via une AMAP du département.

Ils possèdent également 100 poules pondeuses (une moyenne de 40 œufs par jour) qui sont nourries avec de l’orge, du blé et uniquement des céréales bios. A l'avenir ils aimeraient produire leurs propres céréales. Dès qu'ils leur sera possible d'investir sur les terres avoisinantes, ils souhaiteraient aussi cultiver des plantes médicinales.
L'exploitation est encore en travaux et les projets sont nombreux...

Après le documentaire We feed the world et le reportage sur les élevages intensifs de poulets qui ne voient pas le jour et qui en 30 jours deviennent de véritables monstres, cette journée nous a permis de voir un autre visage de l'élevage.



Visite 1 : le GAEC de la Hulotte - Espalem

Nous sommes allés (Amélie, Hélène, Cindy, Nolwenn, Grazyna, Didier) à la rencontre de Yann et Jean Yves DOUIX. Ils nous ont fait découvrir leur exploitation agricole.
Yann et Jean Yves font parti d’un GAEC qui regroupe 4 producteurs. Jean Yves a pour taches principales de s’occuper d’une cinquantaine de vaches laitières et de cochons.
Une partie du lait est vendue telle quelle et une autre est transformée en fromages (qui est très bon) les cochons sont quand à eux, destinés à de la salaison.

Yann lui s’occupe du pain. C’est un paysan-boulanger c'est-à-dire qu’il plante sont blé pour produire sa farine pour sont pain.
Il fait du pain deux fois par semaine au feu de bois. Son pain est à la farine complète dans lequel il ajoute du son (c'est l'enveloppe du blé).

Pour ce qui est de la vente, ils priviligient la vente en direct : marchés le vendredi soir à Blesle, le samedi matin à Brioude. Ils fournissent également l'AMAP de Brioude. Enfin les produits sont également vendus dans quelques magasins de la Haute-Loire et du Puy de Dôme.

Dans le futur Yann a pour projet d'investir dans un moulin afin de pouvoir moudre son blé lui même (pour l'instant il utilise le moulin d'un ami). Ensuite, il aimerait développer sa production de miel, qui pour l'instant, est simplement pour sa consommation personnelle.

Cette première visite a été instructive et l’accueil très chaleureux.
La matinée s'est terminée autour d'une boule de pain de Yann et d'une tomme de fromage de Jean-Yves. Nous avons été étonnés par le goût du pain qui avait ...beaucoup de caractère!

Merci à Yann et Jean Yves DOUIX de nous avoir reçu et de nous avoir fait découvrir leur activité.

Quelques définitions :

GAEC : Groupement Agricole d'Exploitation en Commun, c' est un statut de société qui permet à des agriculteurs de s'associer comme dans une exploitation familiale. Ce système a pour but de faciliter et de rationaliser les tâches d’exploitation en permettant aux associés de regrouper l’ensemble de leurs moyens, matériels et humains.

AMAP : Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne, le principe est de créer un lien direct entre paysans et consommateurs à travers un système de vente de paniers mais aussi de visites d'exploitation, de pique-niques...
Les consommateurs versent par avance une somme qui correspond à un panier par semaine de produits divers (fruits, légumes, viande, fromage, oeufs). Le prix du panier est fixé de manière équitable et la durée d'engagement peut varier. Les consommateurs sont solidaires des producteurs et acceptent de ne pas avoir de panier si les conditions climatriques ne lui ont pas permis de produire (innondations, grêle...).
Ce système permet aux paysans d’avoir les fonds nécessaires pour l'achat de nourriture pour les animaux, de machines et il leur permet d’établir plus sûrement un budget prévisionnel.

Projection du film : We feed the wolrd